La première année d'école normale m'amena à approcher la nature d'une autre manière : la photographie.
Le premier appareil réflèxe acheté pour le cours, accompagné d'un grand angle et d'un 135 mm, me parut rapidement insuffisant. Pour fixer la nature sur le papier, et le gibier en particulier, il me fallait un objectif plus performant. J'optai donc pour un 300 mm dans un premier temps, puis un 600 mm par la suite, lorsque mes moyens financiers le permirent.
De belles expériences marquèrent cette époque, notamment des nuits à la belle étoile dont une au sommet du Vallon de Réchy, à la fin septembre, pour le rut des cerfs. Elle fut certainement la plus longue de ma vie, car ni le sac de couchage militaire, ni les chauffrettes qui ne cessaient de s'éteindre n'arrivèrent à me réchauffer par une température inférieure à zéro degré.
Je garde quelques bons clichés sur papier ou sur diapositive de mes expéditions multiples.